Envie de romans noirs aux parfums d’Italie, de virées à Rome et de mystères ? Ouvrez un bouquin de Gilda Piersanti ! Italienne devenue parisienne, G. Piersanti vit en France depuis plus de trente ans. Après des études classiques de grec et de latin à Rome, elle se passionne pour la littérature française jusqu’à réaliser une thèse sur l’esthétique de Baudelaire, puis la voilà docteure en philosophie. D’abord critique littéraire, puis traductrice de romans, elle se consacre à l’écriture à partir de 1995.
En 2003, sort le premier tome de ce qui deviendra le cycle des « Saisons meurtrières » que je ne saurais trop vous conseiller. Ces huit romans mettent en scène l’inspectrice Mariella de Luca et le vieux commissaire d’Innocenzo, une floppée de découvertes macabres, de sombres secrets, d’assassinats, de trafics honteux, de violences faites aux femmes et aux enfants, de gouffre entre classes sociales, dans une ville éternelle qui est un personnage à part entière des romans. Rome, qu’elle soit sous la neige, sous la pluie, en pleine canicule, est le théâtre d’histoires terribles, d’enquêtes difficiles et douloureuses.
Le premier cycle des « saisons meurtrières » comprend « Rouge abattoir » (hiver), « Vert Palatino » (printemps), « Bleu catacombes » (été) et « Jaune caravage » (automne … j’adore ces titres), le second cycle à partir de 2010 comprend « Vengeances romaines », « Roma Enigma », « Wonderland » et « Le saut de Tibère ». Certains de ces romans ont été adaptés à la télévision pour France 2.
Gilda Piersanti a également écrit d’autres bouquins à la lecture très agréable, sans rapport avec les saisons meurtrières.
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